Le Ramboutan

La première fois que j'ai vu un rambutan (Nephelium lappaceum) c'était au bord d'une route.
J'ai fait demi-tour en me demandant, "Qu'est ce qu'ils vendent là ?"
Un fruit tout chevelu, rouge empilé  sur un étal de fortune comme une montagne, voilà qui ne ressemblait à rien de connu...
Le vendeur amical m'a souri et m'a dit qu'ici on appelait ce fruit "mamón chino".

Il m'a offert de gôuter à ce fruit étrange, cousin chevelu du litchi, possèdant de long poils laineux et hérissés.  A l'intérieur le fruit lisse était doux, sucré semblable un peu à la chair du raisin blanc. J'ai  été séduite et j'ai décidé de le faire découvrir aussi à nos clients pour le petit déjeuner.
A l'origine, le Ramboutan était cultivé dans les régions chaudes et humides de l'archipel malaisien. La culture de cette plante tropicale fut ensuite étendue à de nombreux pays au climat tropical. Au Costa Rica existent plus de 800 hectares plantés de "Ramboutan" soit environs 400 producteurs ce qui fait du Costa Rica le premier producteur au niveau de l'Amérique centrale.

Au Costa Rica, on peut trouver des Ramboutans entre juillet et décembre dans presque chaque supermarché, au marché d'Alajuela ou justement dans ces petits échoppes mobiles sur bord des routes pour 1 000 colones le kilo (2$).

Ces fruits sont juteux et rafraîchissants, riches en substances minérales telles que le potassium, le calcium et le fer et ils contiennent de la vitamine C. 

On peut utiliser le ramboutan dans la préparation des compotes, des confitures, de la gelée, des salades de fruits, des desserts ou pour rehausser le vin mousseux ou les cocktails ou encore  en accompagnement d'une glace.